samedi 21 décembre 2013

Yasmina Khadra : Les anges meurent de nos blessures

Yasmina Khadra : Les anges meurent de nos blessures - Julliard, 2013 - roman


Nous sommes en Algérie coloniale des années 1920. Le jeune Turambo, petit garçon trop sensible, y vit dans une misère noire et tente de récolter trois sous pour sa famille. Belle description de la vie à Oran après la guerre pendant le premier tiers du livre, un peu trop lyrique et d’un style trop classique.

 La ville et le roman deviennent tous deux « une aventure haletante, un carrefour où se rattrapaient les âges, chacun paré de ses atouts » nous dit un critique.

Quelques années plus tard, ce garçon, de fort basse condition, devient boxeur, son bras gauche étant son arme. Nous sommes alors embarqués dans sa vie d’athlète : les poings, les coups, les victoires de ce sportif qui va devenir champion de boxe d’Afrique du Nord. Mais malgré la dureté de sa vie, ce cœur pur sera amoureux de trois femmes inaccessibles pour lui ce qui permet à l’auteur de nous faire trois beaux portraits de femmes et de nous décrire le sort des femmes en Algérie à cette époque, mais qui font terminer le livre en tragédie….

J’ai beaucoup plus aimé la dernière partie de ce livre : plus vive, d’une écriture plus structurée. Le balancement entre la dureté de la vie d’un boxeur et la pureté de ses sentiments  est très bien étudié.

Belle histoire et destin hors-norme pour ce jeune algérien mais première partie trop banale… La critique a plutôt moyennement accueilli ce roman….

On se souvient du même auteur de « L’Attentat » (roman palpitant) et « Ce que le jour doit à la nuit » (2008) adapté au cinéma en 2012.

 

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