Albert Camus : La peste - 1947, Gallimard et Poche ou Belin-Gallimard actuellement - roman
« En tous les cas, si, pour la plupart, cette
lecture remonte aux années d’adolescence, il vaut la peine de s’y replonger
aujourd’hui tant on y trouve d’échos à la vague épidémique qui déferle :
les autorités qui tardent à regarder la réalité en face, les mesures de
confinement, les différentes façons de réagir face au mal, par le déni, le
dédain, la magouille, la panique, la fuite. Ou l’engagement, incarné par le
docteur Rieux. »
Cet article
paru en Mars 2020, dans le quotidien suisse Le Temps, m’a donné envie de relire
ce fameux roman pour lequel, entre autres, Albert Camus a reçu la Prix Nobel de
Littérature en 1957.
J’étais restée
sur ma fascination d’adolescente pour cet auteur extraordinaire. J’avais
particulièrement été marquée par « Le premier homme », roman
autobiographique inachevé de cet écrivain, publié par sa fille en 1994
Dans La Peste, l’action se déroule dans les années
1940 à Oran durant la période de l’Algérie française. C’est une chronique de
vie quotidienne des habitants pendant une épidémie de peste. Nous vivons chaque
étape de la pandémie actuelle. Certaines phrases peuvent s’appliquer
directement à ce que nous vivons « dans une langue fluide et
prenante ».
« Relire la Peste procure un sentiment de vertige
tant les résonances entre ce journal d’épidémie terrassant la ville d’Oran dans
les années 1940 et la pandémie de 2020 sont saisissantes », écrit Olivia
de Lamberterie dans la journal ELLE.
Un grand moment de littérature.
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