Philippe Besson : Les passants de Lisbonne- Julliard, 2016 - roman français.
Dans le jardin
mélancolique et désert d’un grand hôtel de Lisbonne, Matthieu, homosexuel d’une
trentaine d’année, rencontre Hélène, femme plus âgée que lui, belle et triste.
Un dialogue s’instaure
entre les deux personnages. Elle, elle vient de perdre son mari dans un
tremblement de terre dévastateur à San Francisco. Lui, il vient de recevoir une
lettre de rupture de son ami Diego qui vit à Lisbonne. Ils vont s’aider à
surmonter leur mal-être depuis le départ de l’être aimé en se faisant de
longues confidences sur leur souffrance différente mais aussi cruelle. Hélène
dit : « Il y a des degrés dans la souffrance mais pas de
concurrence entre les souffrances ». Ils s’expriment en toute confiance,
de façon intime et sincère, « sans tabou ni faux semblant ». Hélène
raconte en détails le déroulement des faits qui lui ont fait comprendre qu’elle
ne reverra pas son mari. Lui raconte son amour pour Diego, son immense chagrin
de la séparation mais aussi son attitude volage, « la brutalité du
désir » envers d’autres hommes mais aussi d’autres femmes :
« parfois c’est une fille mais là encore forcément une inconnue.. »
Ils se retrouvent dans
ce jardin ou ils se promènent dans Lisbonne ce qui nous vaut de belles
descriptions de cette ville, de ses ruelles tortueuses et en pente, de ses
lieux de rencontre, de son cimetière…
Nous lisons donc avec
beaucoup d’émotions de belles réflexions sur le deuil, l’absence, l’abandon
mais le tout est un peu long et tellement triste…
A lire quand on est en
forme.
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