Barbara Constantine : Et puis, Paulette - Calmann-Lévy, 2012 - roman de détente
Barbara Constantine prend plaisir à
nous raconter ce « conte fantaisiste » sur la générosité, la
solidarité et l’entraide et de ce fait nous transmet beaucoup de plaisir.
Ferdinand, agriculteur
veuf à la retraite, qui est veuf et souffre de la solitude dans une grande
ferme, propose à sa voisine de venir s’installer chez lui le temps de la
réparation du toit de sa maison emporté par une tempête. Puis, de rencontre en
rencontre, la ferme va accueillir deux femmes plus âgées, un ami devenu veuf,
deux étudiants. Trois générations vont se côtoyer avec beaucoup de joies,
d’émotions, de dévouements, de respects et de tendresses.
« Ce roman ne
pouvait se passer qu’à la campagne » nous dit l’auteur lors d’une interview
à la « Grande Librairie » (le jeudi soir sur la 5). Cela nous vaut de
superbes descriptions de la vie à la ferme, du potager, des animaux (poules et
âne) et des habitants de cette ferme.
J’ai beaucoup aimé ce
roman qu’il faut lire pour se détendre et qui est aussi l’occasion d’une réflexion sur la vieillesse,
la solitude, la mort : « Comment prendre en main sa
vieillesse ? ». Tout cela nous est dit dans un style fluide, vif,
parfois drôle et plein d’humour et très attachant.
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