Valérie Trierweiler : Le secret d'Adèle - Ed Arènes, 2017 -
Valérie Trierweiler
raconte dans ce roman qu’elle a été frappée par le regard mélancolique de « la Dame
en or », un des portraits les plus célèbres de Gustav Klimt (considéré
comme la Joconde de l’Autriche). Ayant appris que le modèle était Adèle
Bloch-Bauer, jeune femme de la haute bourgeoisie juive de Vienne, épouse d’un
homme d’affaires richissime de 17 ans son aîné, elle décide d’enquêter à
Vienne, à New York sur ce couple et imagine dans ce roman la vie d’Adèle mais
aussi celle de Klimt et la vie à Vienne au début du 20ème siècle.
Après son mariage avec Ferdinand
Bloch et la perte d’un bébé, Adèle se grise de la vie mondaine. Elle tient
salon : écrivains, artistes, intellectuels, musiciens, industriels s’y
pressent. On y parle peinture, musique, politique, psychanalyse avec Freud.
Ferdinand commande au peintre Gustav Klimt un portrait de sa femme. Elle
deviendra donc son modèle mais aussi sa muse, sa maitresse ainsi que son amie
et sa complice. Klimt est dans sa période « cycle d’or » et choisit
de représenter Adèle en « impératrice byzantine » sur fond doré. Une
grande sensualité se dégage de ce portrait achevé en 1907 et Klimt reste très
célèbre pour les tableaux créés pendant cette période.
Cette histoire d’amour,
inventée ou pas, devient un beau roman prenant, émouvant, passionnant car bien
documenté et bien écrit.
Il est intéressant de
savoir que ce tableau fut volé en 1938 par Göring puis racheté par un
collectionneur américain puis, après procès, restitué à la nièce d’Adèle, Maria
Altmann, en 2006. Elle l’a vendu à un américain et il est exposé maintenant à
la Neue Galerie à New York. On peut donc à nouveau admirer le chef d’œuvre de
Klimt et l’incroyable beauté d’Adèle….
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