Geneviève
Chauvel : Le peintre de la reine, Elisabeth Vigée Le Brun - Pygmalion, 2003 - roman biographique
Jusqu’au 11 janvier
2016, le musée du Grand Palais à Paris expose 150 œuvres de Louise Elisabeth
Vigée Le Brun. Cela m’a donné envie de relire ce superbe roman biographique
paru en 2003.
Geneviève Chauvel nous
trace le parcours extraordinaire et la vie mouvementée et exaltante pour une Femme
née en 1755 et décédée en 1842.
Dans cette exposition,
on est ébahi « devant la jeunesse, la malice des visages si vivants, la
sensualité de la peau découverte, la touchante beauté des modèles » (La
Voix du Nord) et aussi devant les autoportraits si frais et séduisants de l’artiste, principalement celui avec sa
fille dans les bras (1786). (ci-dessus)
Ce roman nous décrit
une femme battante, un peintre talentueux. Son début de carrière est
difficile car son père est mort et les revenus familiaux sont maigres
« malgré tous nos efforts de parcimonie » dit-elle et bien sûr
puisqu’elle est une femme… Peintre à 14 ans car fille d’aquarelliste et enfant
extrêmement douée, Louise Elisabeth obtient très vite de nombreuses commandes
de portraits, d’abord de personnes de son environnement puis de la cour sous
l’ancien régime.
Elle est reconnue comme
Grand Peintre en 1783, étant acceptée à l’Académie Royale de Peinture. Elle
devient le peintre favori de la reine Marie-Antoinette pour qui elle fait, entre autres,
le fameux tableau « Marie-Antoinette et ses enfants » en 1787. L'auteur nous rapporte les moments d'intimité et les discussions que l'artiste peut avoir avec ses modèles. Ces moments privilégiés sont passionnants à connaître.
Elle sera obligée de fuir Paris à la révolution. Son exil durera 13 ans et lui ouvrira la porte de toutes les académies : Rome, Naples, Milan, Berlin, Saint-Pétersbourg. De retour en France en 1802, elle se sent mal à l’aise dans ce nouveau Paris et part pour Londres pour revenir finir sa vie à Louveciennes. Elle y écrira ses mémoires « Les Souvenirs » qui servent de trame à ce roman et dont l’auteur transcrit des passages.
Elle sera obligée de fuir Paris à la révolution. Son exil durera 13 ans et lui ouvrira la porte de toutes les académies : Rome, Naples, Milan, Berlin, Saint-Pétersbourg. De retour en France en 1802, elle se sent mal à l’aise dans ce nouveau Paris et part pour Londres pour revenir finir sa vie à Louveciennes. Elle y écrira ses mémoires « Les Souvenirs » qui servent de trame à ce roman et dont l’auteur transcrit des passages.
Pour conclusion, on
peut citer cette belle phrase qu’elle disait souvent pour exprimer la joie
qu’elle a toujours éprouvée en travaillant : « Peindre et vivre n’a
jamais été qu’un seul et même mot pour moi ».
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