Yasmina Khadra : Les anges meurent de nos blessures - Julliard, 2013 - roman
Nous sommes en Algérie
coloniale des années 1920. Le jeune Turambo, petit garçon trop sensible, y vit
dans une misère noire et tente de récolter trois sous pour sa famille. Belle
description de la vie à Oran après la guerre pendant le premier tiers du livre,
un peu trop lyrique et d’un style trop classique.
La ville et le
roman deviennent tous deux « une aventure haletante, un carrefour où se
rattrapaient les âges, chacun paré de ses atouts » nous dit un critique.
Quelques années plus
tard, ce garçon, de fort basse condition, devient boxeur, son bras gauche étant
son arme. Nous sommes alors embarqués dans sa vie d’athlète : les poings,
les coups, les victoires de ce sportif qui va devenir champion de boxe
d’Afrique du Nord. Mais malgré la dureté de sa vie, ce cœur pur sera amoureux
de trois femmes inaccessibles pour lui ce qui permet à l’auteur de nous faire
trois beaux portraits de femmes et de nous décrire le sort des femmes en
Algérie à cette époque, mais qui font terminer le livre en tragédie….
J’ai beaucoup plus aimé
la dernière partie de ce livre : plus vive, d’une écriture plus
structurée. Le balancement entre la dureté de la vie d’un boxeur et la pureté
de ses sentiments est très bien étudié.
Belle histoire et
destin hors-norme pour ce jeune algérien mais première partie trop banale… La
critique a plutôt moyennement accueilli ce roman….
On se souvient du même
auteur de « L’Attentat » (roman palpitant) et « Ce que le jour
doit à la nuit » (2008) adapté au cinéma en 2012.
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