Agnès Ledig : Juste avant le bonheur - 2013, Albin Michel - roman
Prix 2013 : maison de la Presse
Le début du roman est
un peu comme un conte de fée. Des personnages de milieux sociaux opposés et de
personnalités très différentes s’entraident. Ce sont des êtres touchants,
cabossés par la vie, fragiles. Leur rencontre est décrite avec beaucoup
d’humour et de gaieté. Mais, au milieu du roman, un terrible drame
« assomme » chacun d’eux. Chacun réagit avec courage. Le Figaro nous
dit : « Il faut avoir apprivoisé la douleur pour évoquer avec
autant de sensibilité, de sincérité et de maturité cette force mystérieuse qui
permet à chacun d’admettre l’inexorable et d’avancer ». En effet l’auteur
a eu un fils atteint de leucémie.
Beaucoup d’émotions, de
tendresse et d’affection émanent des pages suivant le drame. Le temps qui passe
montre qu’il faut garder espoir et que le bonheur est toujours possible puisque
des couples vont se former et vont réussir à se reconstruire.
Bon roman qui ne tombe
pas dans le mélo grâce à l’humour et au style : phrases courtes, dialogues
très vifs et grâce à sa leçon d’optimisme et de courage.
Agnès Ledig a reçu le
Prix Maison de la Presse 2013 pour ce deuxième roman. Elle a répondu aux
critiques qui voyaient son roman trop naïf par une citation de Georges Bernard
Shaw : « Certains regardent la réalité et disent : -Pourquoi ?-
Moi je rêve de l’impossible et je dis : - Pourquoi pas ?- »
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